Les Fédérations membres du concept :
« La Royale » première marque de perdrix déposée !
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Conquérir de nouveaux chasseurs est essentiel pour la pérennité de la chasse en Charente...En savoir plus
Conquérir de nouveaux chasseurs est essentiel pour la pérennité de la chasse en Charente… savoir conserver les chasseurs actuels ne l’est pas moins.
Dans un cas comme dans l’autre, la qualité de « l’offre chasse » est un critère incontournable de la réussite : nous devons offrir au chasseur qui parcourt la campagne un « produit » digne d’intérêt.
Pour relever ce challenge, la Fédération Départementale des Chasseurs de la Charente a décidé de proposer aux chasseurs charentais un projet associatif pour les aider à améliorer la qualité du petit gibier.
En matière de perdrix rouge, les croisements effectués depuis plusieurs décennies avec des perdrix choukars ont conduit à une hybridation affaiblissant sérieusement leurs facultés de reproduction.
Il faut bien convenir que les opérations de repeuplement menées ces dernières années ont souvent été soldées par un échec.
Le conseil d’administration de la Fédération des Chasseurs de la Charente a donc souhaité avoir une approche globale de la problématique et se rapprocher de son homologue de Charente Maritime, à l’origine des travaux menés sur la perdrix rouge pure.
Qualité des oiseaux de repeuplement, qualité des milieux répondant aux exigences de l’espèce ; telles sont les deux axes que nous souhaitons développer pour que les chasseurs charentais retrouvent l’émotion et le plaisir de chasser des perdrix rouges authentiques
Le Président,
G.Meunier
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La Région Poitou-Charentes, et plus particulièrement la Charente-Maritime, se situe sur l’aire de répartition naturelle de la perdrix grise (Perdrix perdix) et de la perdrix rouge (Alectoris rufa). Constatant une diminution des populations naturelles et, soucieux de con...
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La Région Poitou-Charentes, et plus particulièrement la Charente-Maritime, se situe sur l’aire de répartition naturelle de la perdrix grise (Perdrix perdix) et de la perdrix rouge (Alectoris rufa). Constatant une diminution des populations naturelles et, soucieux de conserver une densité minimum d’oiseaux pour leur activité, les chasseurs avaient pris l’habitude de réintroduire des perdrix d’élevage. Malgré cela, les populations ont continué de diminuer. La FDC 17 a donc initié, dans les années 1990 et 2000, plusieurs démarches visant à comprendre, avec les acteurs locaux, les causes du déclin des populations de perdrix afin de mettre en place des mesures de gestion appropriées.
Il est vite apparu que les perdrix d’élevage, issues d’une hybridation de la perdrix rouge avec la perdrix choukar (Alectoris chukar), étaient mal adaptées au terrain et qu’elles se reproduisaient très mal. Une constatation qui corroborait des études réalisées en Angleterre dans les années 1970-80, et qui ont démontré que ces lâchers étaient préjudiciables à la conservation de la perdrix rouge naturelle dans la mesure où le faible succès reproducteur des hybrides contribuait à affaiblir la productivité des populations sauvages en cas de croisements. A terme, la disparition de la perdrix rouge « pure » était inéluctable. L’idée a alors germé de tenter de sauver l’espèce.
La première étape a été de mettre au point un test génétique capable de déterminer l’hybridation des perdrix par comparaison d’ADN. Avec le soutien financier de la Région Poitou-Charentes, la fédération s’est rapprochée du laboratoire Genindexe et de l’Université de Clermont-Ferrand. Pour la perdrix rouge, un test a finalement vu le jour, réalisé par Corinne Cherbonnel, docteur en génétique, fondé sur des analyses ADN de plumes de perdrix rouges naturalisées il y a une cinquantaine d’années. Ensuite, ce test a été pratiqué sur des dizaines d’oiseaux d’élevage afin de constituer une souche de perdrix génétiquement pure. Un cahier des charges a alors été élaboré avec les professionnels de l’élevage afin de garantir cette pureté. Enfin, la FDC 17 a déposé la marque « La Royale », avec le cahier des charges associé, à l’Institut National de la Propriété Industrielle. Il s’agit d’une marque « collective simple » de sorte que tout éleveur de gibier qui respecte le cahier de charge peut être vendre des perdrix "La Royale".
Pour l’éleveur, la marque garantit la protection d’un savoir-faire contre les tentatives de contrefaçons. Elle lui assure aussi un accompagnement technique et scientifique de la part de la fédération. Du point de vue de l’acheteur, la marque apporte la garantie des moyens mis en œuvre par l’éleveur de gibier pour obtenir une qualité de perdrix. La marque crée également un espace de discussion et de coopération puisque les éleveurs de gibier et les fédérations des chasseurs adhérentes intègrent de fait le comité de gestion de la marque.
Christophe BOUYER - Président de la FDC17
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